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UKRAINE un pays qui s'ouvre à l' U.E.
15 mars 2017

LES CÉRÉALES en UKRAINE

 

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Situation du marché des céréales en Ukraine et dans le bassin de la mer Noire Compte rendu de la Conférence « Black Sea Grain » - Kiev - 9 et 10 avril 2014 Les évènements qui secouent l’Ukraine depuis le mois de novembre 2013 ont de fortes répercussions sur le marché des céréales. La 11ème conférence « Black Sea Grain » qui s’est tenue les 9 et 10 avril derniers à Kiev a permis de confi rmer que, malgré un contexte climatique plutôt favorable pour les céréales et les oléo-protéagineux, les marchés des grains 2014/15 risquent, en Ukraine, d’être plus infl uencés par les contextes géopolitiques, macro- économiques et logistiques que par le rapport de l’offre et de la demande. Les facteurs géopolitiques Les évènements qui malmènent l’Est de l’Ukraine incitent les opérateurs à faire preuve d’une grande prudence vis- à-vis du marché ukrainien. Les chargeurs qui ne disposent pas de fi liales solides sur place se sont retirés, au moins provisoirement, des rivages ouest de la mer Noire. L’indice le plus frappant de ce climat a été la faible participation à la conférence, inférieure de moitié à celle de l’année 2013. Un des orateurs les plus attendus, n’a pas fait le déplacement et s’est exprimé via une connexion Internet. Outre la disparition de près de 1 200 000 ha de terres arables, de la péninsule la perte de la Crimée a des consé- quences pour la commercialisation des céréales et oléagineux de l’Ukraine. Ce pays est également privé des capacités de stockage et de manipulation des grains de la Crimée, qui représentent au total 1,9 Mt. Il est à noter que ces capacités sont désormais inutilisables car elles sont coupées de l’essentiel de leur hinterland. Le terminal céréalier de Sébastopol par lequel ont transité en 2013/14 plus de 1,2 Mt de céréales est particulièrement affecté. Celui de Marioupol risque de l'être également. Le confl it russo-ukrainien pourrait priver l’Ukraine d’une grande partie de sa façade maritime. La poursuite de la sécession des régions de l’est, priverait le marché ukrainien de nouvelles installations portuaires telles que celles de Marioupol, de Kherson, de Nikolaiev, voire d’Odessa. Dans le pire des scénarii, l’Ukraine pourrait perdre tous ses ports de la mer Noire, et n’aurait, alors, pour seul débouché maritime que celui qu’offrirait le Danube (3 ports fl uviaux sont situés en Ukraine) via le port roumain de Constanta. Les grains ukrainiens devraient alors être exportés par camion ou par train vers l’UE, ou transiter par les ports de la Baltique. Une telle hypothèse risquerait de limiter fortement les capacités exportatrices de blé, d’orge et de maïs de l’Ukraine et de renchérir considérablement leurs prix. Le soutien apporté par l’UE à l’Ukraine, sous la forme de contingents d’importation à droit réduit de céréales devrait, dans de telles conditions, contribuer, mais modestement, à un meilleur équilibre de l’agriculture ukrainienne. Et cela d’autant plus que les perspectives macroéconomiques ne sont pas très optimistes, à court terme.

Les facteurs macroéconomiques La plupart des indicateurs macroéconomiques de l’Ukraine sont orientés dans la mauvaise direction et témoignent du peu de confi ance que les investisseurs accordent à ce pays. La monnaie ukrainienne, la grivna, connaît une dépréciation continue contre les principales monnaies fortes du monde. Contre l’euro, la grivna a chuté de près de 40 % depuis le début de l’année 2014, en passant de 1 € = 11,25 UAH, le 2 janvier à 1 € = 15,97 UAH le 12 mai. Le taux de croissance s’est replié depuis 2011 (5,2 %) à 0,15 % en 2012 et 0,05 % en 2013. Pour 2014, on table sur une récession avec une contraction du PIB de 3 %, hypothèse qui reste relativement optimiste, selon Serguei Feofi lov, président d’UkrAgroConsult. À titre d’ordre de grandeur en 2009, le PIB de l’Ukraine s’était replié de 14,9 %. Le pays a connu en 2011 une infl ation assez forte (8 %) qui s’est réduite fortement en 2012 avant de tomber dans un début de défl ation de - 0,3 % en 2013. La notation de l’Ukraine par l’agence Standard and Poor’s a été abaissée, en février, de CCC+ à CCC avec une perspective négative. La banque centrale ukrainienne a augmenté son taux d’intérêt directeur de 6,5 % à 9,5 %, le 16 avril. Ces conditions économiques générales ne seront pas sans conséquences pour le secteur des grandes cultures. Les fi nancements bancaires étant en forte réduction, les principaux acteurs ne sont pas épargnés et même les agro holdings vont rencontrer des diffi cultés à fi nancer les semis et les frais de la récolte. De fait, leur capitalisation boursière a déjà chuté de 13 % en 2013 et de 18 % au cours des seuls 4 premiers mois de 2014. Même si Standard & Poor’s envisage un redressement dès 2015, le pays va, selon toute vraisemblance, s’enfoncer dans la crise en 2014. Les maisons de commerce internationales commencent à pré-payer leurs achats de grains pour sécuriser leurs approvisionnements. Celles de moindre importance ne sont pas disposées à commercer des grains ukrainiens. Tous les produits importés vont connaître une forte hausse de leur coût. Seront touchés en premier lieu les semences qui ont, pourtant, beaucoup contribué à l’amélioration de la productivité ukrainienne de ces dernières années. Viendront ensuite l’énergie, les engrais, et le machinisme agricole. Les parcs de tracteurs et de moissonneuses batteuses ne seront pas renouvelés dans un futur proche, malgré leur obsolescence avérée. L’origine ukrainienne sur le marché des grains sera marquée en 2014/15 par un double qualifi catif de « peu chère » et de « risquée ». « Peu chère » car la dépréciation de la grivna va lui procurer une forte compétitivité en terme de prix. Mais « risquée » car les défauts de paiement pourront toucher toutes les entreprises de tous les maillons de la fi lière y compris ceux de la logistique. Les moyens de transports pourraient être affectés, par les troubles politiques au niveau du fonctionnement des infrastructures. Retour sur la campagne 2013/14 En 2013/14, la production de céréales dans les trois pays du bassin de la mer Noire : Russie, Ukraine, Kazakhstan, est estimée à 167 Mt. Il s’agit de la troisième meilleure récolte après celles des campagnes 2008/09 et 2011/12. Les trois pays ont engrangé 45 Mt de plus que lors de la campagne 2012/13 fortement touchée par la sécheresse. Le rythme des exportations a été très rapide : le total cumulé des exportations des trois pays au début du mois de mars 2014 a dépassé le niveau des exportations de la même période des campagnes précédentes. Le développement des exportations de céréales au cours des dernières années est principalement lié à une forte hausse des exportations de maïs, qui atteindra peut être bientôt le volume de celles de blé

 

La dynamique mensuelle des exportations montre qu’au cours de la deuxième partie de la campagne les exportations de blé et d’orge ont chuté de façon signifi cative. Par contre, les expéditions de maïs sont restées à un niveau élevé. Les volumes exportés sont restés importants au cours des mois de l’hiver, au contraire de ce qui s’était produit au cours des campagnes précédentes. Dans la structure de la production des céréales de la région de la mer Noire, la part de maïs a augmenté de 10 % (17 Mt) en 2008 à 25 % (37 Mt) en 2013. Les céréales ukrainiennes et kazakhes ont été très compétitives sur le marché au cours des premiers mois de la campagne 2013/14. Les céréales russes étaient moins concurrentielles en raison de la hausse des prix intérieurs. Les pluies prolongées avaient provoqué des problèmes de qualité des céréales russes et ralenti la récolte de céréales ainsi que les livraisons. Le blé roumain et ukrainien semblait plus compétitif dans les offres égyptiennes du GASC (le blé russe représentait 24 % du volume total au début de septembre contre 90 % en 2011/12). Au cours de la deuxième partie de la campagne le marché était orienté à la hausse. Le rouble russe et la grivna ukrainienne se sont dépréciés face à l’euro et au dollar. Ce mouvement monétaire ainsi que l’augmentation des cours mondiaux ont accru la compétitivité des céréales russes et ukrainiennes à l’exportation. En ce qui concerne le Kazakhstan, une nouvelle augmentation des tarifs ferroviaires liée au transfert des wagons au secteur privé a ralenti les exportations des céréales kazakhes au cours de la saison 2013/14. Prévisions de production céréalière 2014/15 En 2014, la production totale de céréales dans la région de la mer Noire est estimée à 170 Mt, soit une hausse de 3 Mt par rapport à la campagne précédente. Blé tendre : La production de blé devrait décroître en Ukraine, se stabiliser en Russie et augmenter au Kazakhstan. En Ukraine, la production pourrait s’établir à 20 Mt contre 22 Mt en 2013. Les surfaces sont en baisse compte tenu des conditions climatiques sèches de la fi n de l’été et du début de l’automne. Les mêmes conditions climatiques ont affecté les semis de blé d’hiver dans le sud et surtout le centre de la Russie. En revanche, les surfaces dédiées au blé de printemps devraient s’accroître en Russie et en particulier en Sibérie. La production pourrait s’établir à 51,5 Mt contre 51,7 Mt en 2013, selon le consultant IKAR. Le même phénomène d’expansion des surfaces devrait se produire au Kazakhstan où la totalité des blés sont des blés de printemps. La production kazakhe serait de 17,5 Mt contre 15,4 Mt en 2013. Maïs : Les prévisions de production du maïs sont beaucoup plus délicates. Cette culture a connu, au cours des dernières années, une expansion spectaculaire dans la CEI et tout particulièrement en Ukraine. En 2014, il existe une grande incertitude quant aux surfaces qui vont être semées compte tenu des problèmes de fi nancement des exploitations. Les importations de semences ont baissé en Ukraine en 2014 par rapport à 2013 contrairement à la Russie où elles ont continué de se développer. Toutefois, la production de semences domestiques est en hausse y compris chez les semenciers français établit sur place. Les prévisionnistes estiment que les surfaces dédiées au maïs devraient décliner et que les rendements devraient faiblir. Tout le problème est de savoir dans quelle proportion. Deux écoles semblent se dessiner. La première table sur une réduction modérée des surfaces et sur des rendements proches de ceux de 2013. Ce scenario est celui de l’USDA qui dans son rapport paru le 9 mai a retenu une hypothèse de 26 Mt, basée sur l’essentiel sur un recul des rendements de 6,4 t/ha à 5,4 t/ha. En revanche, une société comme Glencore est beaucoup plus pessimiste et affi che une prévision de 24,5 Mt. UkrAgroConsult pour sa part prévoit une récolte de 24 Mt soit une réduction de plus de 11 %.

 

Les autorités russes entendent d'ailleurs limiter le développement du pré-acheminement routier. Elles contrôlent plus fréquemment le poids par essieu des camions qui se rendent au port de Novorossisk. Ce port comme ceux de la mer d’Azov est engorgé. Et, avec l’augmentation des exportations russes dirigées vers des destinations lointaines, les opérateurs doivent envisager de nouvelles solutions pour charger les céréales. Ils développent le chargement de bateaux de type « panamax » dans le détroit de Kertch. Les grains sont pré-acheminés par barges depuis la mer d’Azov ou depuis le Don et sont déchargés - rechargés vers les gros navires sans avoir recours à des terminaux portuaires. Le transport fl uvial reste peu utilisé en Ukraine bien que le Dniepr soit un fl euve majeur. La société Nibulon, premier exportateur au départ de l’Ukraine, prévoit de transporter, à terme, 3 Mt par voie fl uviale. Ce qui devrait permettre de renforcer la compétitivité des grains ukrainiens sur le marché. Globalement, le coût du transit des grains via les ports est généralement très élevé dans le bassin de la mer Noire. C’est l’une des raisons qui explique les faibles prix payés à la production. Les coûts totaux d’acheminement des grains seraient, selon la société Glencore, de 44 $/t en Ukraine, contre 29 $/t aux États-Unis et de 24 $/t dans l’UE.

 

http://www.franceagrimer.fr/content/download/31584/283149/file/07%20-%20Synth%C3%A8se%20-%20situation%20du%20march%C3%A9%20des%20c%C3%A9r%C3%A9ales%20en%20Ukraine%20et%20dans%20le%20bassin%20de%20la%20mer%20Noire.pdf

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Commentaires
S
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