Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
UKRAINE un pays qui s'ouvre à l' U.E.
18 octobre 2006

RALENTISSEMENT DES EXPORTATION DE CEREALES en UKRAINE

CEREALES FORTES DEMANDES DE L'INDE

Le marché mondial a désormais bien intégré dans ses prix les facteurs haussiers

Le prix du blé reculait, mercredi, sur un marché français à la recherche d'un nouveau souffle après les fortes hausses de ces dernières semaines, ont indiqué les opérateurs. "Le marché français suit son homologue américain lequel semble marquer une pause depuis le début de la semaine", commentait l'un d'eux. Le marché mondial a désormais bien intégré dans ses prix les facteurs haussiers (recul de 60% de la production en Australie, ralentissement des exportations en Ukraine et forte demande de la part de l'Inde) et les investisseurs sont en quête d'une nouvelle direction. Pour l'heure, ils se contentent de retirer leurs bénéfices après avoir fait monter les marchés américain (CBoT de Chicago) et européen (Euronext) vers les sommets. Par ailleurs, sur le vieux continent, les exportateurs craignent que la flambée récente du prix du blé n'incite Bruxelles à durcir ses mesures d'exportation afin de protéger son marché intérieur. Déjà, la semaine passée, la Comité de gestion en charge des céréales dans l'UE avait réduit la validité de certains certificats d'exportations (ceux à droits zéro, ndlr) qui, à partir du 1er novembre prochain, passeront à soixante jours contre quatre mois - plus le mois en cours - auparavant. "Cela pourrait être un premier pas vers d'autres mesures plus restrictives comme l'imposition de taxes à l'exportation ou la revente massive de céréales d'intervention", commentait un intermédiaire. Dans ce contexte prudent, le prix du blé sur le marché à terme européen opérait un repli de 2 à 3,50 euros à la mi-journée, l'échéance rapprochée de novembre se traitant à 156 euros contre 158,50 euros la veille en clôture. Le marché physique (gré à gré) suivait le mouvement notamment les blés de petites qualités (fourrager) trop chers et désormais concurrencés par l'orge ou le maïs dans les rations pour animaux. A la mi-journée, la tonne de blé "standard" livrée à Rouen d'octobre à décembre cédait 2 à 3 euros à 155 euros (vendeur) sans acheteur intéressé encore à ce niveau. Le blé de qualité supérieure destiné à la meunerie perdait un à deux euros (157/158 EUR/t rendu à Rouen), tandis que les qualités fourragères chutaient de 6 à 7 euros (137 euros la tonne embarquée à Creil contre 143 euros la veille). Les autres céréales suivaient la tendance du blé. L'orge de mouture bien que toujours très demandée par les Fab (fabricants d'aliments pour bétail) cédait de 2 à 3 euros (140 EUR/t vendeur rendue à Rouen). Le maïs s'effritait de 1 à 2 euros dans un marché sans affaires dans l'attente de la rentrée totale de la moisson encore en cours (154 EUR/t fob Rhin, 154 EUR/t rendu La Pallice).

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28539970@7-46,0.html

MVC_043S

Publicité
Publicité
Commentaires
UKRAINE un pays qui s'ouvre à l' U.E.
Publicité
Publicité