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UKRAINE un pays qui s'ouvre à l' U.E.
13 mars 2008

LES LIVRAISONS DE GAZ CONTRÔLES PAR GAZPROM

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MOSCOU, RIA Novosti

Vremia novosteï

Gaz: les pays d'Asie centrale font front commun contre Gazprom

Les pays d'Asie centrale riches en gaz ont initié mardi un tournant dans leurs rapports avec Gazprom: les dirigeants des compagnies publiques du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Kazakhstan ont signifié à Alexeï Miller, président du directoire du monopole russe, que leur gaz serait vendu aux prix européens à partir de l'année prochaine, lit-on mardi dans le quotidien Vremia novosteï.

Moscou qui, dans ses rapports diplomatiques internationaux, avait maintes fois menacé de créer une "OPEP du gaz" avec d'autres grands exportateurs s'est pour la première fois heurté, dans les négociations sur les prix, à un front commun des fournisseurs centrasiatiques.

Paradoxalement, si Gazprom venait à céder à cet ultimatum, cela enterrerait définitivement le projet de gazoduc reliant par le fond de la Caspienne le Turkménistan à l'Azerbaïdjan, la Turquie, puis les Balkans, soutenu par Washington et dont l'itinéraire contournerait la Russie. Au contraire, cela renforcerait l'intention commune de Moscou et de ses partenaires centrasiatiques de mettre en oeuvre le projet de Gazoduc caspien par lequel il est prévu de transporter 10 milliards de m3 supplémentaires de gaz turkmène et autant de gaz kazakh.

C'est l'Ukraine qui pâtirait le plus d'une telle évolution de la situation, en tant que consommateur de gaz centrasiatique qui avait jusque-là la possibilité d'en acheter à un prix sensiblement inférieur aux tarifs européens. Mais, puisque le schéma des livraisons de gaz à l'Ukraine est contrôlé par Gazprom, les représentants centrasiatiques se sont rendus à Moscou, et non à Kiev. D'ailleurs, le consortium russe n'a pas d'autre issue que d'accepter les nouvelles conditions posées. Les quelque 58 milliards de m3 de gaz que Gazprom achète en Asie centrale sont destinés à l'exportation et il n'y a rien pour les compenser. Moscou ne peut pas renoncer catégoriquement aux achats, comme l'avait fait au début des années 90 Rem Viakhirev, ancien président de Gazprom. Il est vrai, du point de vue de la tactique d'établissement des rapports avec l'Ukraine, il serait opportun de pouvoir compter sur un calendrier plus souple de passage des fournisseurs centrasiatiques aux tarifs européens, par exemple, en étalant ce processus sur deux à trois ans.

Mais l'Ukraine a également un atout: la taxe de transit sur le gaz russe. Son élévation jusqu'au niveau européen, en tant que mesure de rétorsion, pourrait quelque peu niveler l'effet du diktat des prix de la part des pays d'Asie centrale. Dans ce cas, c'est Gazprom qui serait lésé, car il devrait payer de sa poche l'accroissement de la rentabilité réclamée par les partenaires centrasiatiques. Pour le géant russe du gaz, une telle hausse des tarifs (jusqu'au niveau européen) pourrait coûter de 1 à 1,5 milliard de dollars par an.

Les sources du quotidien Vremia novosteï à Achkhabad font savoir que le niveau des prix pourrait varier de 200 à 230 dollars les 1.000 m3, selon le point de livraison du gaz à Gazprom (le gaz turkmène est moins cher, le gaz kazakh livré à la frontière russe est plus cher). Ce prix se fonde sur les tarifs en vigueur en Europe (en Slovaquie et en Roumanie, environ 330 dollars).

Kommersant

Sénateur russe: Washington condamné à coopérer avec Moscou

Le récent incident du Kosovo a séparé encore davantage la Russie et les Etats-Unis, lit-on mercredi dans les colonnes du quotidien Kommersant.

En interaction avec d'autres contradictions, ceci empêche non seulement ces deux pays, mais aussi l'ensemble de la communauté mondiale de résoudre d'autres problèmes vraiment sérieux. Ces problèmes ne sont pas moins importants que ceux sur lesquels les Etats-Unis et l'URSS parvenaient à s'entendre, même en pleine "guerre froide".

Les relations entre la Russie et les Etats-Unis se fondent sur l'interdépendance politique. Cette interdépendance empêchera n'importe quel nouveau président américain, qu'il soit démocrate ou républicain, de dialoguer avec la Russie en employant des tournures "électoralistes". Parce que tout président américain doit défendre les intérêts des Etats-Unis, en dépit de ses sympathies politiques personnelles. Ce qui signifie que l'Amérique devra, bon gré mal gré, coopérer avec la Russie, ne serait-ce que par nécessité, dans un certain nombre de domaines. Aucun président américain ne pourra réduire cette coopération et la placer au-dessous du niveau actuel.

Le terrorisme international est l'un des principaux problèmes que ni les Etats-Unis ni la Russie ne sont capables de régler unilatéralement. Cependant, les experts estiment que le potentiel des activités conjointes russo-américaines n'est pas utilisé de façon optimale. Chaque pays continue de lutter contre "ses propres terroristes" et ne fait aucune confiance à son partenaire.

Un autre volet global de la coopération russo-américaine est consacré à la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. Ce sont les Etats-Unis et l'URSS qui ont jadis été les principaux partisans de la non-prolifération. Aujourd'hui, ce régime traverse une crise. La communauté internationale est impuissante face aux pays qui aspirent à intégrer le "club nucléaire". Le monde attend des initiatives, et en premier lieu - bien entendu - de la part de la Russie et des Etats-Unis. C'est d'eux que dépend la résolution ferme de ce problème, qui peut, par exemple, passer par une interdiction totale des armes nucléaires, à l'instar des armes chimiques.

Les experts prédisent un renforcement des "hostilités" américaines en matière de valeurs, dans le domaine de la démocratie et des droits de l'homme. Mais la violation des droits de l'homme n'est en aucun cas un problème typiquement russe. La Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg déborde de plaintes arrivant des quatre coins de l'Europe, et pas seulement des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Evidemment, tout cela est regrettable. Mais la Russie, à la différence des "vieilles démocraties", a conscience de ses défauts et est donc capable de faire son autocritique et d'avancer. Il est pire, après s'être persuadé de la perfection de son régime politique, de perdre toute capacité de réflexion au sujet de ses propres violations de principes affichés.

Par Mikhaïl Marguelov, président du comité international du Conseil de la Fédération (chambre basse du parlement russe).

Gazeta.ru

La Russie modernisera plus de 60 chasseurs MiG-29 pour l'Inde

Le groupe aéronautique RSK MiG et l'Inde ont signé un contrat sur la modernisation de chasseurs pour un milliard de dollars, lit-on mercredi dans le quotidien Gazeta.ru.

Les récentes réclamations faites par l'Algérie concernant la qualité des chasseurs russes n'ont pas empêché la signature du contrat avec l'Inde, ce qui a souligné, une fois de plus, le caractère politique et non technique de ce conflit.

Le contrat prévoit la transformation de plus de 60 chasseurs intercepteurs MiG-29, en service dans les forces aériennes indiennes, en chasseurs bombardiers avec à leur bord de nouveaux appareils radio-électroniques, des radars Zhuk conçus par la corporation Phazotron-NIIR, des missiles perfectionnés air-air, des missiles téléguidés de haute précision et des bombes à guidage laser.

Ces avions avaient été achetés par l'Inde au milieu des années 1980 (leur délai d'exploitation de 25 ans touche à sa fin), et ces perfectionnements techniques permettront de prolonger leur exploitation de 15 ans.

Le contrat sera mis en oeuvre en cinq ans. Les premiers avions seront modernisés sur le territoire russe, les autres, dans des entreprises indiennes qui recevront des lots d'équipements fournis par RSK MiG.

L'intérêt manifesté par l'Inde pour les produits de l'industrie aéronautique russe n'a pas été sapé par la récente démarche de l'Algérie, qui avait rompu un contrat de livraison de 15 MiG-29. Alger avait accusé les producteurs russes d'avoir utilisé des pièces de mauvaise qualité dans l'assemblage des avions. D'ailleurs, les analystes sont unanimes à affirmer que la raison du conflit était non pas technique, mais politique: à savoir l'influence croissante du président français Nicolas Sarkozy qui cherche à promouvoir les Rafale français.

L'Inde a eu également une expérience négative en matière de coopération avec la Russie dans le domaine des armements, concernant le porte-avions Admiral Gorchkov. Selon le contrat d'une valeur de plus de 1,5 milliard de dollars, l'usine Sevmash (chantiers navals) devait achever la modernisation du porte-avions avant 2008, mais les délais n'ont pas été respectés, trois ans et un financement supplémentaire étant nécessaires pour achever les travaux. Un problème analogue a surgi entre Sevmash et la compagnie norvégienne Odfjell. Dans ce cas, bien que l'accusation de non-respect des délais n'ait pesé que sur les responsables de l'entreprise, qui avaient sous-estimé le devis, la rupture du contrat s'est répercutée négativement sur l'image du pays.

Malgré ce contexte difficile, l'achèvement de la modernisation des chasseurs MiG-29 pour les forces aériennes de la Slovaquie s'est avéré être une très bonne publicité pour RSK MiG. Au cours d'une cérémonie solennelle le 29 février, les représentants slovaques ont confirmé la grande qualité du travail accompli. Des chasseurs polonais et bulgares subissent actuellement des perfectionnements analogues.

Kommersant

GLONASS: vérification en Antarctique... avec un GPS au cas où

Le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov, en charge du système russe de navigation par satellite GLONASS, a lui-même vérifié mardi son bon fonctionnement dans les régions polaires de l'Antarctique, note mercredi le quotidien Kommersant.

L'ancien successeur potentiel de Vladimir Poutine s'est dit satisfait de l'état de ce système, qu'il avait lui-même violemment critiqué en janvier dernier, alors que rien n'a pourtant été modifié depuis.

Il s'agit de la deuxième visite d'une personnalité russe de premier plan en Antarctique. Le directeur du FSB (Service fédéral de sécurité), Nikolaï Patrouchev, accompagné du directeur du Service des gardes-frontières Vladimir Pronitchev et du parlementaire Artour Tchilingarov, avait débarqué à la station antarctique "Bellingshausen" le 5 janvier 2007. L'idée des visites de personnalités russes de premier plan en Antarctique a semble-t-il été suggérée par le voyage du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans cette région le 12 novembre 2007.

Pour la première fois, un avion a atterri en Antarctique à l'aide du système russe de navigation par satellite GLONASS, a déclaré M. Ivanov. "Six satellites GLONASS étaient opérationnels sur orbite au moment de notre atterrissage, mais il suffit seulement de quatre appareils pour permettre un atterrissage normal", a indiqué le vice-premier ministre à la descente de l'avion.

Mardi, il a été impossible d'utiliser le système GLONASS à la base scientifique russe "Novolazarevskaïa" pendant une période d'environ trois heures, mais l'arrivée de M. Ivanov avait été prévue à un moment où au moins cinq satellites GLONASS se trouvaient dans la zone de visibilité de l'avion lors de son atterrissage en Antarctique.

Ceci a été fait pour le cas où l'un des appareils aurait eu une défaillance. C'est pourquoi l'horaire de l'atterrissage de M. Ivanov a été minutieusement calculé. Un peu avant ou un peu plus tard, cette condition n'aurait pas été remplie et l'atterrissage de l'avion à l'aide du système GLONASS n'aurait pas été possible, a expliqué une source au sein de l'industrie spatiale. Pour parer à toute éventualité, l'avion était également équipé d'un navigateur américain GPS.

Selon le centre d'information et d'analyse GLONASS, seulement quinze satellites de ce système étaient opérationnels mardi et encore un appareil était en phase d'entretien technique. L'accessibilité intégrale du GLONASS sur le territoire russe se situe entre 70% et 92%, ce qui signifie qu'il peut s'avérer impossible d'utiliser le système pendant près de sept heures (lorsque moins de quatre satellites, nécessaires pour définir les coordonnées, sont visibles), dans les régions sud de la Russie par exemple.

Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

http://fr.rian.ru/analysis/20080312/101172668.html

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Commentaires
K
Assurez vous, ceci n'est pas un spam sinon je vous communique pas mon adresse e-mail.<br /> Un jour, je me suis reveillé avec une idée en tête : <br /> pourquoi ne pas créer un espace accéssible gratuitement à tous <br /> et où l'offre et la demande sont toutes les deux exprimées ?<br /> Alors, je me suis lancé; et ce qui a donné naissance à un beau bébé que j'ai nommé "servez vous" <br /> http://servez-vous.monforum.fr/ , qui un jour grandira est deviendra, sûrement, un excéllent serviteur.<br /> Bienvenue parmis nous!
UKRAINE un pays qui s'ouvre à l' U.E.
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